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D'la couleur dans la grisaille de la vie.

Lundi 16 avril 2012 à 23:44

Avec Lui*, je crois que ça a sans doute était le pire. Forcément, nos débuts n'ont pas été au top comme on pourrait l'dire. Mais bon, j'avais beau l'aimer sans aucune retenue, la première fois qu'il m'a dit "Je t'aime", ça a été suivi d'un de ces pures blancs. Moment génant, bonjour ! Pourtant, je crois qu'à l'époque, c'était l'un des seuls (et attention je n'ai pas dit le seul !) qui pensait à moi, réellement à moi. Pas à A. aussi. Vraiment et purement. Il m'a aimer entièrement, avec mon coeur en mille morceaux. Il a eu peur que je fasse une TS à l'époque. Il m'a protégé et m'a reconstruit. Et pour faire court, moi, n'acceptant que très mal ce bonheur qu'il m'apportait, je me suis retrouvée en mode sabotage. Bref, aujourd'hui, ça va mieux.

Avec la Zum's. Ca fait cinq ans qu'on s'acharne à reconstruire les morceaux d'une amitié, qui fut, disons, l'une des plus belles qui me soit donné de vivre. Je ne sais pas si vous avez déjà connu ça. Etre sur la même longueur d'onde, pouvoir parler des heures de tout et de rien, rire à en pleurer mais aussi être là dans n'importe quel moment. Avoir la chance de reconstruire quelqu'un, et d'avoir quelqu'un qui nous écoute, et nous aide, sans nous juger. C'était un peu tout ça, c'était un peu idyllique. Bref, tout ça, ça n'a duré qu'un an. Parce que A. est passé par là. Et depuis, je crois, on s'affectionne presque toujours autant, et pourtant, aujourd'hui, aucune de nous n'est réellement capable de faire le pas fatidique vers l'autre. Et pourtant, je me dis, nous deux, ça pourrait quand même être génial.

Avec la Siist'. Je me rends compte que depuis qu'on est plus à la fac ensemble, c'est pas facile tous les jours. C'est assez "je t'aime moi non plus" comme relation. Un coup nous sommes très proche, un coup je la sens à mille lieux de moi. Je ne saurais comment vous l'expliquer. Peut-être que vous comprenez. Mais depuis toutes ces années, elle a laissé une patte indélébile en moi, une patte que je ne peux et que je me refuse d'effacer. Je ne crois pas que je pourrais lui expliquer ce que je ressens, et pourtant j'ai une telle envie de lui crier "toi aussi, s'il te plait, fais un pas vers moi. Rien qu'un petit pas. Pour, simplement, me prouver que tu es toujours là".

Et puis, il y a tous ces gens que j'affectionne, que je suis toujours contente de voir mais que je vois tous les six mois. Comme si, la vie quotidienne prenait le dessus. Inlassablement.

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